Angevillers est un village lorrain de près de 1300 habitants, situé sur le plateau après la montée du St Michel au-dessus de la plaine mosellane sur l'axe Thionville Longwy, non loin de la frontière luxembourgeoise.

 Angevillers a vu son nom modifié à de multiples reprises au gré des rattachements français, allemands ou luxembourgeois.

La première mention écrite date de 926 « Ansheresvilla » (traduction : « la ferme d'Ansher »), néanmoins on trouve des traces d'occupation par des populations dès l'époque romaine qui s'expliquent par la proximité de l'important axe Metz Trèves d'alors.

Le nom Angevillers n’apparaît qu'en 1693,  le village relève à l'époque du royaume de France.

 Avant la révolution de 1789, le bourg était un fief seigneurial, en son centre se dressait un château quadrangulaire entouré d'un fossé.

Devenu propriété nationale à la révolution, le château est détruit laissant comme vestige aujourd'hui son portail et son mur d'enceinte.

 Angevillers faisant partie du bassin minier ferrifère, en 1918 la société sarroise Rochling Frères fonce  le puits Armand (Hermannschacht) et ouvre une ère minière dans le village qui succède à celle des paysans et artisans.

La population de la commune explose en quelques années, le paysage local est redessiné avec la création des cités minières.

 En 1930 la ligne Maginot est édifiée à Angevillers et aux environs, ce qui explique la construction d'un grand camp militaire pour la troupe et de la cité des jardins pour loger les cadres, officiers et sous-officiers.

Parallèlement débute la construction d'une nouvelle église jouxtant la première.

 Le village est sous occupation allemande lors de la seconde guerre mondiale et un centre de commandement d'Adolf Hitler est édifié en forêt.

 En 1979, la fermeture de la mine (de fer) marque la fin de l'aire minière Angevilloise.

En 1993 le camp militaire cesse d'être utilisé comme poste de commandement et le village voit les soldats partir.

 Aujourd'hui, Angevillers est un village paisible au regard de son histoire mouvementée qui a réussi à éviter l’hémorragie de sa population, en raison de la proximité de Thionville et du Luxembourg voisin où bon nombre de ses habitants sont employés.

 Sans perdre son âme, la commune a maintenant une fonction résidentielle et l'assume avec sérénité.

Plus d'information :

- exposition 2009 " les communes du plateau"

- exposition 2010 " les communes de la vallée"